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Santé & Consommateurs |
La sécurité alimentaire figure parmi les grandes priorités de l’UECBV. Avec ses membres, l’UECBV oeuvre à la mise en place de procédés efficaces, axés sur une science saine, de sorte à assurer les normes les plus élevées en matière de sécurité alimentaire dans le secteur européen de la viande.
La protection et l’amélioration de l’état sanitaire des animaux dans l’UE, en particulier des animaux producteurs de denrées alimentaires, représentent un défi majeur pour l’UECBV, avec en corollaire la facilitation des échanges intracommunautaires et des importations d’animaux et de produits animaux en conformité avec les normes sanitaires appropriées et les obligations internationales.
La sécurité alimentaire est la priorité absolue des producteurs de viandes.
Pointons en particulier le principe d’autocontrôles basés sur le système HACCP, l’agrément obligatoire des établissements, les dispositions spécifiques à l’infrastructure des établissements (notamment pour éviter les contaminations croisées), les exigences en matière de températures, la marque de salubrité et d’identification, les informations sur la chaîne alimentaire, les dispositions en matière d’inspection des viandes, etc.
Certes, le secteur des viandes bénéficie de règles harmonisées depuis les années soixante mais, grâce au paquet hygiène, les règles communes s’appliquent à tous les opérateurs du secteur alimentaire. Dès lors, il peut aujourd’hui être considéré que le niveau de sécurité alimentaire de l’UE est très élevé au sein du marché unique.
L’UECBV est très active dans le dossier de la nouvelle législation européenne relative aux informations des consommateurs sur les denrées alimentaires notamment :
Les nouvelles règles s’appliquent depuis le 13 décembre 2014. L’obligation de fournir des informations nutritionnelles entrera en vigueur au 13 décembre 2016.
La nouvelle législation regroupe deux directives:
La nutrition et la santé revêtent une importance considérable pour les consommateurs et les industriels de la viande. L’UECBV croit que les viandes rouges, y compris la viande bovine, la viande porcine et la viande ovine, constituent un élément précieux d’une alimentation saine et équilibrée en raison de leur haute teneur en nutriments. En d’autres termes, les viandes rouges renferment une grande variété de nutriments dans une quantité relativement faible de nourriture. La viande est une source majeure de protéines. De plus, elle apporte des minéraux et des éléments-traces à notre alimentation, notamment du fer et du zinc. Sans oublier qu’elle est une source importante de vitamines B, y compris la B12 non présente naturellement dans les aliments d’origine végétale.
L’UECBV suit toutes les évolutions de la politique, de la réglementation et des derniers progrès scientifiques en matière de nutrition et de santé.
L’UECBV est très préoccupée par la problématique du bien-être et de la santé des animaux en rapport étroit avec la sécurité alimentaire.
Les pathologies d’origine alimentaire et les zoonoses sont généralement reconnues comme étant des problèmes importants de santé publique et les causes principales de baisse de la productivité économique. De même, la transmission des dangers liés aux animaux peut entraîner une perte économique très importante.
Le cadre réglementaire du plan d’action communautaire pour la santé animale est établi dans la stratégie européenne de santé animale (2007-2013), adoptée en septembre 2007. La politique en matière de santé animale couvre tous les animaux de l’UE destinés à l’alimentation humaine, à l’élevage, aux activités sportives, les animaux de compagnie, les animaux utilisés dans le secteur des loisirs et ceux vivant dans les zoos. Elle couvre également les animaux sauvages et ceux servant aux travaux de recherche lorsqu’ils risquent de transmettre des maladies à d’autres animaux ou à des êtres humains.
L’UE a adopté un éventail de mesures de contrôle de maladies animales spécifiques telles que la fièvre catarrhale, la fièvre aphteuse et la peste porcine classique. En outre, des programmes d’éradication et de surveillance, cofinancés par l’UE, sont en place pour des maladies qui touchent l’UE (ex. rage, brucellose). Des cadres juridiques spécifiques s’appliquent à certaines maladies (ex. EST/ESB, influenza aviaire).
Le 31 mars 2016, la législation dite "Loi sur la Santé Animale" a été publiée au Journal Officiel. La nouvelle réglementation (UE) 2016/429 du Parlement Européen et du Conseil du 9 mars 2016 sur les maladies animales transmissibles, modifiant et abrogeant certains actes dans le domaine de la santé animale, agregera un grand nombre d'actes juridiques. Cette nouvelle loi entrera en vigueur dans les 20 jours après sa publication au Journal Officiel. La Loi sur le Santé Animale fait partie de l’ensemble des mesures visant à renforcer la mise en oeuvre des normes de santé et de sécurité pour l’ensemble de la chaîne agroalimentaire.
La sécurité de la chaîne alimentaire est indirectement affectée par le bien-être des animaux, en particulier ceux élevés à des fins de production alimentaire, en raison des liens étroits existant entre bien-être/ santé des animaux et pathologies d’origine alimentaire. Des facteurs de stress et de piètres conditions de bien-être peuvent accroître la vulnérabilité des animaux aux maladies, ce qui peut présenter un risque pour les consommateurs (ex. infections d’origine alimentaire courantes telles que la salmonelle, le campylobacter, l’E.Coli).
Le bien-être des animaux producteurs de denrées alimentaires dépend en grande partie de la manière avec laquelle les êtres humains les manipulent. Un ensemble de facteurs peut avoir un impact sur leur bien-être, tels que l’hébergement et la litière, l’espace et le surpeuplement, les conditions de transport, les méthodes d’étourdissement et d’abattage, la castration des animaux mâles, la section de la queue.
Des règles européennes harmonisées sont en place et couvrent un éventail d’espèces animales et de problématiques compromettant le bien-être.
La directive 98/58/CE du Conseil établit les normes minimales pour la protection, dans l’exploitation, de tous les animaux d’élevage, tandis qu’une autre législation européenne fixe les normes de bienêtre des animaux d’élevage en cours de transport [Règlement (CE) n° 1/2005] et au moment de leur étourdissement et abattage [Règlement (CE) n° 1099/2009].
La protection et l’amélioration de l’état sanitaire des animaux dans l’UE, en particulier des animaux producteurs de denrées alimentaires, représentent un défi majeur pour l’UECBV, avec en corollaire la facilitation des échanges intracommunautaires et des importations d’animaux et de produits animaux en conformité avec les normes sanitaires appropriées et les obligations internationales.
Sécurité alimentaire
La sécurité alimentaire est la priorité absolue des producteurs de viandes.
Pointons en particulier le principe d’autocontrôles basés sur le système HACCP, l’agrément obligatoire des établissements, les dispositions spécifiques à l’infrastructure des établissements (notamment pour éviter les contaminations croisées), les exigences en matière de températures, la marque de salubrité et d’identification, les informations sur la chaîne alimentaire, les dispositions en matière d’inspection des viandes, etc.
Certes, le secteur des viandes bénéficie de règles harmonisées depuis les années soixante mais, grâce au paquet hygiène, les règles communes s’appliquent à tous les opérateurs du secteur alimentaire. Dès lors, il peut aujourd’hui être considéré que le niveau de sécurité alimentaire de l’UE est très élevé au sein du marché unique.
Étiquetage
L’UECBV est très active dans le dossier de la nouvelle législation européenne relative aux informations des consommateurs sur les denrées alimentaires notamment :
- informations nutritionnelles des aliments transformés
- étiquetage de l’origine des viandes fraîches obtenues des animaux des espèces porcine, ovine, ovine et avicole;
- allergènes (ex.arachides ou lait) dans la liste des ingrédients;
- meilleure lisibilité c.-à-d. taille minimale du texte;
- exigences en matière d’informations sur les allergènes, devant couvrir également les aliments non préemballés y compris ceux vendus dans les restaurants et les cafés.
Les nouvelles règles s’appliquent depuis le 13 décembre 2014. L’obligation de fournir des informations nutritionnelles entrera en vigueur au 13 décembre 2016.
La nouvelle législation regroupe deux directives:
- 2000/13/CE - étiquetage, présentation des denrées alimentaires et la publicité faite à leur égard;
- 90/496/CEE - étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires.
Nutrition & Santé
La nutrition et la santé revêtent une importance considérable pour les consommateurs et les industriels de la viande. L’UECBV croit que les viandes rouges, y compris la viande bovine, la viande porcine et la viande ovine, constituent un élément précieux d’une alimentation saine et équilibrée en raison de leur haute teneur en nutriments. En d’autres termes, les viandes rouges renferment une grande variété de nutriments dans une quantité relativement faible de nourriture. La viande est une source majeure de protéines. De plus, elle apporte des minéraux et des éléments-traces à notre alimentation, notamment du fer et du zinc. Sans oublier qu’elle est une source importante de vitamines B, y compris la B12 non présente naturellement dans les aliments d’origine végétale.
L’UECBV suit toutes les évolutions de la politique, de la réglementation et des derniers progrès scientifiques en matière de nutrition et de santé.
Santé animale & bien-être des animaux
L’UECBV est très préoccupée par la problématique du bien-être et de la santé des animaux en rapport étroit avec la sécurité alimentaire.
Santé
Les pathologies d’origine alimentaire et les zoonoses sont généralement reconnues comme étant des problèmes importants de santé publique et les causes principales de baisse de la productivité économique. De même, la transmission des dangers liés aux animaux peut entraîner une perte économique très importante.
Le cadre réglementaire du plan d’action communautaire pour la santé animale est établi dans la stratégie européenne de santé animale (2007-2013), adoptée en septembre 2007. La politique en matière de santé animale couvre tous les animaux de l’UE destinés à l’alimentation humaine, à l’élevage, aux activités sportives, les animaux de compagnie, les animaux utilisés dans le secteur des loisirs et ceux vivant dans les zoos. Elle couvre également les animaux sauvages et ceux servant aux travaux de recherche lorsqu’ils risquent de transmettre des maladies à d’autres animaux ou à des êtres humains.
L’UE a adopté un éventail de mesures de contrôle de maladies animales spécifiques telles que la fièvre catarrhale, la fièvre aphteuse et la peste porcine classique. En outre, des programmes d’éradication et de surveillance, cofinancés par l’UE, sont en place pour des maladies qui touchent l’UE (ex. rage, brucellose). Des cadres juridiques spécifiques s’appliquent à certaines maladies (ex. EST/ESB, influenza aviaire).
Le 31 mars 2016, la législation dite "Loi sur la Santé Animale" a été publiée au Journal Officiel. La nouvelle réglementation (UE) 2016/429 du Parlement Européen et du Conseil du 9 mars 2016 sur les maladies animales transmissibles, modifiant et abrogeant certains actes dans le domaine de la santé animale, agregera un grand nombre d'actes juridiques. Cette nouvelle loi entrera en vigueur dans les 20 jours après sa publication au Journal Officiel. La Loi sur le Santé Animale fait partie de l’ensemble des mesures visant à renforcer la mise en oeuvre des normes de santé et de sécurité pour l’ensemble de la chaîne agroalimentaire.
Bien-être
La sécurité de la chaîne alimentaire est indirectement affectée par le bien-être des animaux, en particulier ceux élevés à des fins de production alimentaire, en raison des liens étroits existant entre bien-être/ santé des animaux et pathologies d’origine alimentaire. Des facteurs de stress et de piètres conditions de bien-être peuvent accroître la vulnérabilité des animaux aux maladies, ce qui peut présenter un risque pour les consommateurs (ex. infections d’origine alimentaire courantes telles que la salmonelle, le campylobacter, l’E.Coli).
Le bien-être des animaux producteurs de denrées alimentaires dépend en grande partie de la manière avec laquelle les êtres humains les manipulent. Un ensemble de facteurs peut avoir un impact sur leur bien-être, tels que l’hébergement et la litière, l’espace et le surpeuplement, les conditions de transport, les méthodes d’étourdissement et d’abattage, la castration des animaux mâles, la section de la queue.
Des règles européennes harmonisées sont en place et couvrent un éventail d’espèces animales et de problématiques compromettant le bien-être.
La directive 98/58/CE du Conseil établit les normes minimales pour la protection, dans l’exploitation, de tous les animaux d’élevage, tandis qu’une autre législation européenne fixe les normes de bienêtre des animaux d’élevage en cours de transport [Règlement (CE) n° 1/2005] et au moment de leur étourdissement et abattage [Règlement (CE) n° 1099/2009].
Documents |
EU AGRI-FOOD SECTOR - MARKET & SUSTAINABILITY TRENDS
Document n°17151
DUTCH NEW PROTEIN TRENDS - THE USE OF SEAWEED
Document n°15357
HAMBURGERS AND FR TV INVESTIGATIVE JOURNALISM
Document n°15356
AGRI FOOD INDUSTRY INVESTMENT IN VEGAN FOOD PRODUCTION
Document n°14898
REPORT ON BIOSECURITY WORKSHOP IN BUCHAREST 22 11 2018
Document n°14798
COALITION DEMANDS AN END TO THE USE OF NITROGEN SALTS IN PROCESSED MEATS
Document n°14772
EATING LESS MEAT FOR ETHICAL, HEALTH AND ENVIRONMENTAL REASONS-EFSA EXECUTIVE DIRECTOR STATEMENT
Document n°14503
AH UPDATE OCTOBER 2018
Document n°14478
EU FARM MINISTERS COUNCIL MEETING 15TH OCTOBER 2018
Document n°14417
ITALIAN VEGAN MARKET
Document n°14244